Après 9 ans de lutte antijihadiste la France et ses partenaires européens ont décidé d'officialiser leur départ jeudi. Quitter le Mali où les conditions de la lutte antiterrorisme ne sont plus réunies pour mieux se déployer au Sahel, où le jihadisme est en plein essor. C'est ainsi que la France justifie son départ du Mali afin de stopper un danger de plus en plus présent en afrique de l'Ouest.
La France est militairement présente depuis 2013 au Mali, sujette aux attaques des groupes jihadistes qui sévissent aussi dans d'autres États du Sahel. L'armée française est intervenue pour bloquer la progression des groupes islamistes radicaux menaçant le Nord du Mali et plus précisément Bamako, capitale du Mali et a ensuite constitué une vaste opération régionale, Barkhane, déployant des milliers de soldats pour lutter contre les groupes terroristes d’Al-Qaïda et du groupe État islamique.
Le recours aux mercenaires russes du groupe Wagner par la junte malienne avait déjà exaspéré Paris. Le renvoi de l'ambassadeur français au Mali avait été la goutte d'eau ayant fait déborder le vase.
Le départ des soldats français du Mali prendra entre quatre et six mois, 2400 hommes étant sur place.
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